Myocarde sidéré

Définition

Définition

Atteinte du myocarde réversible, se caractérisant par un mauvais fonctionnement du ventricule gauche survenant spontanément  et dû à une diminution de la vascularisation (circulation sanguine) qui fait suite à une ischémie aiguë (fermeture du calibre des vaisseaux).

Historique

Le concept de sidération myocardique a été introduit en 1982.  Ceci après les expérimentations animales, et après la possibilité d’utiliser des techniques qui permettent de reperfuser c’est-à-dire de pouvoir apporter du sang au myocarde chez un individu ayant eu un infarctus du myocarde,

Symptômes

Physiopathologie

La sidération du myocarde de Braunwald a été mise en évidence par cet auteur en 1982. Cette affection se caractérise par la survenue d’altérations réversibles mises en évidence par l’électrocardiogramme (onde Q). Cette affection cardiaque entraîne une insuffisance de fonctionnement du ventricule gauche due à l’ischémie myocardique. La sidération du myocarde survient quelquefois alors que l’on ne constate pas d’infarctus (destruction proprement dite d’une partie plus ou moins importante du muscle cardiaque). Cette affection apparait au cours de l’insuffisance coronaire (insuffisance de passage du sang à l’intérieur des coronaires qui sont les artères qui irriguent le myocarde).Cette affection cardio-vasculaire se rencontre également au cours des pancréatites aiguës (inflammation du pancréas survenant relativement rapidement).  Le myocarde sidéré se voit également au cours des hémorragies cérébroméningées (survenant au niveau des méninges qui sont les membranes de recouvrement et de protection du cerveau et de la substance nerveuse de l’encéphale (partie du système nerveux contenue dans le crâne). Elle peut également se voir dans certains états de choc.

Plus précisément la sidération du myocardique correspond à la persistance, alors que la vascularisation par l’intermédiaire des artères coronaires a été restaurée, d’un fonctionnement médiocre du myocarde qui est spontanément réversible dans un territoire du muscle cardiaque qui a été hypovascularisé c’est-à-dire qui n’a pas reçu la quantité de sang nécessaire à son fonctionnement normal.

En fait la notion de sidération s’explique de la façon suivante. La sidération du myocarde survient essentiellement au cours de l’infarctus aigu du myocarde après que celui-ci soit au perfusé c’est-à-dire retrouve un semblant de vascularisation ou l’on préfère, reçoive à nouveau une quantité suffisante de sang pour fonctionner physiologiquement (normalement). Cette revascularisation (reperfusion) peut avoir lieu de manière spontanée (d’elle-même) ou après une intervention avec thrombolyse (on détruit un caillot qui empêche le sang de passer) ou une angioplastie (on permet mécaniquement au sang de repasser normalement à l’intérieur d’une coronaire, en pratiquant une greffe de vaisseaux).

Cause

Cause

Il existe des circonstances au cours desquelles sont susceptibles d’apparaître une sidération myocardique en dehors de l’infarctus. Il s’agit entre autres des suites d’une épreuve d’effort. Dans ce cas la sidération myocardique porte le nom de sidération post-exercice. Au cours de certaines interventions chirurgicales qui nécessitent une circulation extracorporelle (circulation artificielle en plus de la circulation sanguine naturelle du corps), il est quelquefois possible de voir survenir une sidération myocardique également.

Les mécanismes de la sidération myocardique ne sont pas connus avec précision. La seule chose que l’on sait avec certitude est la suivante. Les myofilaments qui entrent dans la composition des cellules musculaires du myocarde sont moins sensibles au calcium et on constate (pour les spécialistes) un découplage entre l’excitation du coeur et la contraction au niveau des myofilaments. D’autres parts, il semble que ce mauvais fonctionnement du myocarde s’accompagne d’une destruction des protéines plus ou moins importante de la troponine (Tn1). Il s’agit d’une protéine qui permet de contracter les myofilaments plus précisément les filaments minces.

La contraction des muscles s’effectue grâce à la myosine et à l’actine qui sont des protéines contractiles présentes  à l’intérieur de la myofibrille (fibre contractile) dont le regroupement par paquets de plusieurs centaines constitue la fibre musculaire. La tropomyosine est une protéine mus­culaire qui avec la troponine intervient dans la préparation de la contraction des muscles striés squelettiques (muscles sous le contrôle de la volonté). Pendant la phase de repos la troponine qui se présente sous la forme d’une protéine filamenteuse empêche, les filaments d’actine d’interagir avec la myosine.

Évolution

Évolution

La sévérité de la sidération myocardique est en relation étroite avant tout avec la durée et la profondeur de l’ischémie qui vient d’avoir lieu au niveau du myocarde.C’est l’échographie de stress ainsi que d’autres méthodes isotopiques telle que la scintigraphie, la tomographie par émission de positons qui permettent d’objectiver ce type de lésion. Dans un myocarde destiné à fonctionner normalement la récupération de la contractilité, c’est-à-dire la capacité du myocarde à se contracter « redevient » normale après cette reperfusion. Ce qui caractérise le myocarde sidéré est justement le fait que celui-ci ne fonctionne pas normalement alors que le sang afflue normalement au niveau du myocarde.

Les mécanismes de la sidération myocardique ne sont pas connus avec précision. La seule chose que l’on sait avec certitude est la suivante. Les myofilaments qui entrent dans la composition des cellules musculaires du myocarde sont moins sensibles au calcium et on constate (pour les spécialistes) un découplage entre l’excitation du coeur et la contraction au niveau des myofilaments. D’autres parts, il semble que ce mauvais fonctionnement du myocarde s’accompagne d’une destruction des protéines plus ou moins importante de la troponine (Tn1). Il s’agit d’une protéine qui permet de contracter les myofilaments plus précisément les filaments minces.

La contraction des muscles s’effectue grâce à la myosine et à l’actine qui sont des protéines contractiles présentes  à l’intérieur de la myofibrille (fibre contractile) dont le regroupement par paquets de plusieurs centaines constitue la fibre musculaire. La tropomyosine est une protéine musculaire qui avec la troponine intervient dans la préparation de la contraction des muscles striés squelettiques (muscles sous le contrôle de la volonté). Pendant la phase de repos la troponine qui se présente sous la forme d’une protéine filamenteuse empêche, les filaments d’actine d’interagir avec la myosine.

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