Grossesse et cytomégalovirus

Définition

Définition

L’infection congénitale à cytomégalovirus (CMV) est la plus fréquente des infections à l’intérieur de l’utérus. Elle concerne environ un et demi à deux % des naissances. L’infection de la maman est le plus souvent asymptomatique c’est-à-dire qu’elle ne donne lieu à aucun symptôme ou aucun signe extérieur pouvant faire suspecter une éventuelle infection quelle qu’elle soit.

Symptômes

Symptômes

L’atteinte du foetus se traduit tout par :

  • Un retard de croissance quelquefois sévère.
  • Une microcéphalie (petit volume crânien).
  • Des densifications intracérébrales (modifications visibles échographie entre autres de la substance nerveuse).
  • Un retard psychomoteur.
  • Des déficits auditifs parfois sévères (surdité).
  • Une choriorétinite (se caractérisant entre autres par une inflammation de la rétine qui est la membrane qui tapisse le fond du globe oculaire).
  • Une hépatomégalie (augmentation de volume du foie).
  • Une splénomégalie (augmentation du volume de la rate).

La transmission du cytomégalovirus elle-même durant toute la grossesse. Néanmoins une infection du foetus est plus importante au cours du premier trimestre. Par la suite les atteintes du foetus, si celui-ci est à nouveau en contact avec le cytomégalovirus, sont le plus souvent moins problématiques.

Le diagnostic prénatal de l’infection à cytomégalovirus repose essentiellement sur le prélèvement de liquide amniotique.

Épidémiologie

Le taux de transmission du virus cytomégalovirus durant la grossesse est d’environ 30 % en cas de primo-infection et 5 % en cas de réactivation. Le terme primo-infection signifie première infection.

Examen médical

Examen complémentaire

C’est l’échographie qui permet de porter un pronostic et plus précisément l’échographie du cerveau du foetus.

Traitement

Traitement

Il existe pour l’instant aucun vaccin ni aucun médicament, de façon générale aucune thérapeutique pour traiter une infection à cytomégalovirus. C’est l’immunisation passive c’est-à-dire l’apport d’anticorps, qui constituerait, grâce aux injections d’immunoglobulines, le meilleur traitement. Néanmoins ceci n’est pas proposé car il est impossible de déterminer avec précision la période de contage (quand l’enfant a été en contact avec le cytomégalovirus).

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