Glandes salivaires

Définition

Définition

Les glandes salivaires sont à l'origine de la fabrication et de l'excrétion de la salive. Ce sont des organes constitués d'une multitude de cellules spécialisées.

                                                                                                                

Classification

Il existe plusieurs types de glandes salivaires :

  • Les glandes salivaires accessoires sont situées dans la muqueuse (couche de cellules superficielles recouvrant l'intérieur d'un organe en contact avec l'air) des lèvres.
  • Les glandes parotides sont situées derrière la branche montante du maxillaire inférieur (devant l'oreille). Ce sont les glandes salivaires les plus volumineuses. L'excrétion de la salive se fait par l'intermédiaire du canal de Sténon qui s'ouvre à la face interne de la joue, au niveau de la première molaire de la mâchoire supérieure.
  • Les glandes sous-maxillaires sont situées dans le plancher de la bouche, et permettent l'émission de salive par le canal de Wharton qui aboutit sous la langue au niveau des incisives inférieures.
  • La glande sublinguale est située dans le plancher de la bouche et comporte 2 canaux excréteurs : les canaux de Rivilus et de Walther.

Symptômes

Physiologie

  • En plus d'humecter les muqueuses buccales et du pharynx, la salive facilite la phonation (émission de sons), la mastication (mâcher les aliments) et la déglutition (avaler les aliments).
  • La salive possède également un rôle antiseptique (contre les microbes) et un rôle de protection de l'œsophage.
  • Sa sécrétion est de 0,7 à 1 litre par jour, et sa concentration se fait par l'intermédiaire des nerfs sympathiques et parasympathiques (système nerveux autonome, autorégulateur).
  • En dehors des repas, la salive est continuellement sécrétée et déglutie (avalée) 1 à 3 fois par minute.
  • Pendant les repas, la sécrétion est accrue.

La salive est composée de :

 

Physiopathologie

Principales pathologies des glandes parotides :

  • Le syndrome de Gougerot-Sjögren : diminution de la sécrétion salivaire.
  • L'adénome pléiomorphe : tumeur bénigne de la parotide, à l'origine d'une augmentation de volume de celle-ci, susceptible de déformer le visage. Son traitement consiste à retirer la glande par une intervention chirurgicale. Celle-ci est relativement délicate, étant donné le passage du nerf facial (nerf innervant une partie du visage), et de ses branches accompagnatrices qui traversent la glande parotide.
  • Les oreillons : dus à une infection par le virus paramyxovirus, ils provoquent une augmentation du volume des glandes parotides, permettant de poser le diagnostic de cette maladie.
  • La prise de médicaments contenant de l'atropine est susceptible de diminuer le flux salivaire.
  • L'émotion peut être à l'origine d'une diminution de la sécrétion de salive.
  • L'hypersécrétion de salive (hypersialorrhée) est parfois due à un problème dentaire comme une carie, une gingivite (inflammation des gencives) ou un ulcère buccal.
  • La maladie de Parkinson et la rage peuvent également être à l'origine d'une hypersécrétion salivaire.

Principale pathologie des glandes sous-maxillaires :

  • La lithiase du canal de Wharton : formation de calculs dus à la précipitation de calcium qui obstrue ce canal. Ceci est à l'origine d'une augmentation de volume (gonflement) et de douleurs qui disparaissent entre les repas. En effet, la sécrétion de cette partie de la glande salivaire, se fait au moment des repas, quand la sécrétion de salive est stimulée. Il est parfois nécessaire d'effectuer une ablation chirurgicale de ce calcul qui peut néanmoins arriver à s'expulser spontanément.

 

Examen médical

Labo

Le dosage et l'analyse de certains éléments sécrétés par la salive sont possibles :

  • Hormones.
  • Stupéfiants.
  • Toxiques (mercure, plomb).
  • Diverses substances naturelles.

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