Entérite radique

Définition

Définition

L'entérite radique, appelée également entérocolite radique, entérocolite actinique, se caractérise par des lésions de la paroi intestinale dues à la radiothérapie de l'abdomen, ou du bassin, c'est-à-dire l'utilisation des rayons X comme traitement.

Symptômes

Symptômes

Les symptômes de l'entérite radique sont variables, selon qu'ils sont précoces ou tardifs :

  • Quand les symptômes sont précoces, le patient souffre :
    • De nausées.
    • De vomissements.
    • De douleurs abdominales.
    • De diarrhées associées à une baisse de l'état général (due aux problèmes d'absorption des nutriments) le plus souvent importante.
  • Quand les symptômes apparaissent après un temps plus ou moins long. Le patient souffre :
    • D'une insuffisance de fonctionnement de l'iléon.
    • D'une entéropathie exudative.
    • D'abcès du péritoine (abcès cloisonné) de fistules, et quelquefois de subocclusion, ou d'occlusion intestinale, survenant par épisodes.
    • Certains patients présentent également des péritonites généralisées.

Physiopathologie

Au cours de cette pathologie gastroentérologique, c'est-à-dire concernant le tube digestif, il apparaît des ulcérations de la paroi de l'intestin plus ou moins importantes, et plus ou moins profondes, avec atteinte des artères associées à l'apparition d'une phlébite venant oblitérer les vaisseaux.

Ces lésions sont directement dépendantes de l'intensité, et de la durée, de l'exposition aux rayons X. Certains patients présentent par ailleurs une procto-sigmoïdite hémorragique, associée ou pas à :

  • Des fistules.
  • Des perforations.
  • Une perte d'élasticité de la paroi de l'intestin, et du péritoine.

Traitement

Traitement

Les traitements de l'entérite radique, sont variables, selon qu'il s'agit de troubles précoces ou de troubles tardifs.

  • Dans un premier cas, c'est-à-dire en ce qui concerne les troubles précoces, il faut tenter de stimuler la motricité de l'estomac en utilisant certains médicaments comme le métoclopramide, et les antidiarrhéiques, parfois contenant des dérivés de l'opium (opiacés).
  • Quand les troubles sont tardifs, le traitement est directement dépendant des lésions qui font suite à une intervention chirurgicale, ou à l'utilisation d'une photocoagulation au laser. Dans ce cas, les médecins préconisent un régime pauvre en graisses, en cas de malabsorption.
  • Certains gastroentérologues, conseillent à leurs patients d'effectuer une oxygénothérapie hyperbare, afin de corriger les déficits en oxygène des cellules.
  • La prophylaxie consiste à employer des techniques d'irradiation, et de dosimétrie rigoureuse, et surtout à fractionner correctement les doses de rayons X.