Dysurie

Définition

Définition

La dysurie est la difficulté à uriner, due à un dysfonctionnement de la vessie, ou à un obstacle sur le canal excréteur.

Symptômes

Symptômes

Les symptômes de la dysurie sont :

  • Les mictions (évacuation de l'urine) dont les débuts sont quelquefois précédés de difficultés sont lentes, et se font en plusieurs temps.
  • D'autre part le patient a besoin de forcer pour permettre l'évacuation de sa vessie. 

Cause

Cause

Les causes de la dysurie sont :

  • Adénome de la prostate.
  • Sclérose (perte d'élasticité des tissus) du col de la vessie.
  • Rétrécissement de l'urètre (canal transportant l'urine de la vessie vers l'extérieur).
  • Hypertonie (augmentation du tonus) du sphincter (orifice musculaire permettant la fermeture ouverture) de la vessie.
  • Mauvais fonctionnement (dysfonctionnement) d'origine neurologique de la vessie, à type de paralysie du muscle vésical.
  • Augmentation du tonus (hypertonie) du sphincter (orifice musculaire permettant la fermeture ou l'ouverture) de la vessie.
  • Cystite (inflammation de la vessie) secondaire à des infections bactériennes (gonocoque, chlamydiae, mycoplasma, ureaplasma, maladies sexuellement transmissibles).
  • Incontinence urinaire transitoire, correspondant à un mauvais fonctionnement des sphincters à l'origine d'une diminution voire d'une impossibilité de rétention des urines.
  • Infections par des champignons (Candida).
  • Prostatite (inflammation de la prostate d'origines diverses) s'accompagnant de mictions fréquentes et impérieuses, de douleurs du périnée, de brûlures à la miction, de nycturie (émission d'urine pendant la nuit), et quelquefois d'hématurie macroscopique (présence de sang dans les urines visible l'œil nu). Le plus souvent ce symptôme s'accompagne de douleurs articulaires, et musculaires.
  • Infections à Enterobacteriaceae s'accompagnant de fièvre, de maux de tête, de douleurs articulaires, d'inflammation du pharynx, de constipation, de perte d'appétit et de douleurs abdominales spontanées, et à la palpation par le médecin.
  • Infections par trichomonas du vagin. Celles-ci sont de couleur jaune verdâtre, ressemblent à de la mousse et s'accompagnent d'une irritation et de douleurs de la vulve, du périnée, et des cuisses.
  • Maladie de parkinson.
  • Pyélonéphrite (inflammation des tissus composant le rein proprement dit et des voies excrétrices urinaires hautes) d'origine infectieuse.
  • Trouble dépressif majeur.
  • Parasitose (schistosomiase haematobium) accompagnée d'ulcérations de la paroi de la vessie.
  • Herpes génital se caractérisant essentiellement par des dysuries qui sont secondaires à une difficulté, voire une impossibilité, de la vessie à se contracter.
  • Troubles psychomoteurs.
  • Syndrome de Reiter. Il s'agit d'une maladie accompagnant quelquefois la spondylarthrite ankylosante. Cette affection débute par une atteinte des intestins de manière fugace, avec des douleurs, et une diarrhée. Elle est suivie au bout de deux ou trois semaines par une urétrite, c'est-à-dire une inflammation de l'urètre (conduit transportant l'urine de la vessie vers l'extérieur)
  • Cancers de la vessie.
  • Ménopause.
  • Infections vulvovaginales.
  • Abcès rétropéritonéal (derrière le péritoine qui est la membrane de recouvrement et de protection de l'intérieur de l'abdomen) accompagnés de fièvre et de frissons, de douleurs d'un seul côté du flanc ou de l'abdomen.

Traitement

Traitement

  • Le traitement de la dysurie est celui de la maladie en cause. ·
  • Sans traitement, il est possible de voir survenir chez le patient un retentissement sur le rein lui-même.
  • Une dilatation de la vessie, puis de l'appareil urinaire situé plus haut, est quelquefois nécessaire.