Dysgravidie

Définition

Définition

Une dysgravidie est une affection survenant généralement en fin de grossesse. 

Historique

Dans les années 1930, un obstétricien de renommée le Dr Dieckman, de Chicago avait remarqué cette corrélation entre le poids et l'apparition de cette maladie.

Grâce à lui, les femmes sont actuellement surveillées, et le contrôle de la tension artérielle, des oedèmes, de l'albumine dans les urines, est devenu une habitude.

D'autre part, on conseille une alimentation plus rationnelle, et en particulier le fait de manger de la viande plusieurs fois par semaine, car l'apport de protéines est nécessaire pour diminuer la menace d'éclampsie.

Symptômes

Symptômes

Les symptômes d'une dysgravidie sont :

  • Un excès de protéines dans les urines (albuminurie).
  • De l'hypertension artérielle (la tension artérielle d'une femme enceinte ne doit pas dépasser treize pour les maxima, et neuf pour les minima).
  • Des oedèmes.

Progressivement, ces signes s'accentuent et s'accompagnent de :

  • Vertiges
  • Maux de tête
  • Acouphènes (bourdonnements d'oreille)
  • Douleurs de l'estomac
  • Eclairs visuels.

Si tous ces symptômes ne sont pas signalés au médecin, puis soignés, il survient alors une crise d'épilepsie avec une perte de conscience et une raideur des membres accompagnées de convulsions.

Il est important que la femme détecte ces signes, fasse contrôler régulièrement sa tension artérielle, et recherche la présence de protéines dans ses urines, avec des bandelettes spéciales.

Physiopathologie

La dysgravidie se caractérise par des convulsions accompagnées d'une hypertension artérielle, et survient le plus souvent chez les femmes enceintes ayant pris beaucoup de poids.

La maladie commence le plus souvent au troisième trimestre de la grossesse chez une femme qui n'a jamais eu d'enfant (primipare).

Évolution

Complications

Dans la grande majorité des cas, la patiente ne garde pas de séquelles, et il n'y a aucune récidive pendant les autres grossesses.

Cependant, dans 5 à 10 % des cas, il existe un risque de complication cérébrale, cardiaque ou rénale. Il est donc important de poursuivre la surveillance.