Coxarthrose destructrice rapide

Définition

Définition

La coxarthrose destructrice rapide se caractérise par une destruction de l’articulation de façon précipitée sans que l’on connaisse exactement les causes.

Symptômes

Symptômes

Le patient se plaint de douleurs qui deviennent intenses très rapidement et qui surviennent quelquefois la nuit.

Physiopathologie

Au cours de cette affection rare, qui est quelquefois bilatérale c’est-à-dire concernant les deux côtés mais rarement en même temps, on constate une destruction de l’os ou chondral c’est-à-dire de l’os situé au-dessous du cartilage.

Cette destruction extrêmement rapide, que l’on appelle chondrolyse, s’effectue à raison de plus de 2 mm par an.

L’espacement cartilagineux situé entre la tête du fémur et le bassin n’est pas très important. C’est la raison pour laquelle, au cours de la coxarthrose destructrice rapide, on constate, au bout d’un an, la destruction de la presque totalité de cet interligne.

Épidémiologie

La coxarthrose destructrice rapide représente à peu près 5 % de l’ensemble des coxarthroses.

Cette affection rhumatologique (spécialité médicale concernant les articulations et muscle) est plus fréquente chez la femme que chez l’homme.

D’autre part elle concerne essentiellement les individus âgés de plus de 65 ans et plus rarement les individus ayant moins de 50 ans.

Examen médical

Examen physique

Les douleurs entraînent une boiterie importante et une impotence fonctionnelle intense qui obligent le patient à se déplacer à l’aide de support (cannes anglaises par exemple).

L’examen du patient montre que l’articulation de la hanche n’autorise pas le patient à effectuer des mouvements de flexion et de rotation de la jambe avec une grande amplitude.

Examen complémentaire

Les examens complémentaires et plus particulièrement la radiographie mettent en évidence la destruction de l’articulation et la diminution de l’espacement entre la tête fémorale et l’acétabulum (partie creuse destiné à recevoir la tête du fémur).

Grâce a deux radios prises à plusieurs mois l’intervalle il est possible de mettre évidence l’évolution très rapide de cette maladie qui oriente vers le diagnostic. On constate d’autre part la disparition de l’interligne en un à deux ans.

Pour les spécialistes et plus précisément les radiologues la localisation du pincement qui survient au cours de cette affection est généralement supéro externe ou supérieur.

D’autres modifications visibles radiologiquement son possibles. Il s’agit entre autres d’érosions osseuses sous chondral et d’une destruction d’une partie la tête fémorale associée à une rectitudedu toit du cotyle.

Par rapport à une coxarthrose classique on ne constate pas d’image d’ostéophytes ni de sclérose au-dessous du cartilage.

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