Céphalées de tension

Définition

Les céphalées de tension, sont un type particulier de maux de têtes.

Généralités

Les céphalées de tension correspondent à une douleur ressentie dans la région crânienne. La plupart du temps, la douleur se localise sur les deux côtés de la tête. Elle donne l’impression d’avoir la tête prise dans un étau.

Généralement elles sont quotidiennes, et s'installent dès que l'individu se lève.
Ensuite, elles deviennent maximales à la fin de la journée.
Le plus souvent elles n'apparaissent pas la nuit.

Symptômes

Les symptômes des céphalées de tension sont :

Elles se distinguent de la migraine par leur évolution qui se fait sur un mode continu, et sans accès (paroxysme).
La douleur ressemble à un serrement, ou à une pression localisée essentiellement au niveau du cou, ou de l'occiput (partie arrière du crâne), quelquefois au niveau du front, ou des deux côtés.
Plus rarement elles concernent la colonne vertébrale ou apparaissent sous la forme d'un casque.
L'intensité des céphalées de tension vont de légères, à modérées.

Épidémiologie

Les céphalées de tension touchent autant les hommes que les femmes.

Examen médical

Examen physique

Si l'on appuie sur les muscles temporaux, c'est-à-dire au niveau des tempes, et si l'on appuie sur la nuque on constate quelquefois que la céphalée de tension s'aggrave.

Un test est intéressant à faire sur le patient : il s'agit de lui proposer de contracter de manière soutenue un muscle du crâne et de manière prolongée, ce qui entraîne des douleurs de type maux de tête (test diagnostic).

Le patient remarque de lui-même qu'une certaine anxiété, ou quand il a besoin de se concentrer, augmente la douleur.

Labo

Les analyses de sang montrent, dans la majorité des cas :

Une chute du taux de la sérotonine, plus précisément de la sérotonine plaquettaire.
Une diminution des bêta endorphines dans le liquide céphalo-rachidien, ce qui semble suggérer un abaissement du seuil douloureux.

Traitement

Les traitements des céphalées de tension sont :

Les antalgiques classiques (paracétamol et aspirine), le clonazépam (Rivotril).
Les antidépresseurs en particulier les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine .
Les morphiniques ont quant à eux, fait peu l'objet d'études comparatoires.

Il semble le plus souvent, que ce type de céphalée cesse après une amélioration de l'état psychologique et affectif du patient, et après une prise en charge efficace.

Le relâchement des tensions musculaires, en particulier au niveau des cervicales, est obtenu par des méthodes de rééducation myo-tensive en rotation bilatérale (relâchement des muscles contre appui). Ces méthodes, pratiquées par certains médecins, donnent de bons résultats dans l'ensemble de la population.

Évolution

L'évolution se fait toujours dans une atmosphère de tension psychique trop importante à cause du stress, ou d'un contexte de type perturbation psycho-affective, voire névrotique. Pour certains patients, plus rare, il s'agit de véritables dépressions.