Bronchoscopie

Définition

Définition

Examen très souvent employé en pneumologie (spécialité médicale s’intéressant à l’appareil respiratoire) permettant de voir l’intérieur des bronches mais uniquement jusqu’à la quatrième ou cinquième division bronchique. La visualisation directe de l’intérieur des bronches est obtenue à l’aide d’un tube : le fibroscope bronchique. La bronchoscopie permet également, en plus de l’observation directe de l’état de la muqueuse des bronches, d’autres manipulations (prélèvement : biopsie, brossage, aspiration) et certains gestes thérapeutiques.

Généralités

La bronchoscopie se pratique à l’aide de deux appareils différents : le bronchoscope rigide (tube métallique creux par lequel est introduit des optique en quartz à angle de visée variable) qui est constitué d’un tube optique muni d’un système d’éclairage ou le bronchoscope souple qui est constitué d’un fibroscope (bronchofibroscope) comprenant des fibres optiques ayant la propriété de transporter la lumière. Ces deux instruments autorisent l’observation directe de la muqueuse des bronches c’est-à-dire de la couche de cellules qui recouvrent l’intérieur de l’appareil pulmonaire allant de l’arrière les cavités nasales jusqu’à la terminaison des bronches souches droites et gauches. Au-delà le bronchoscope est trop volumineux pour pouvoir visualiser les bronches segmentaires tertiaires, trop petites.

Historique

Technique mise au point par Killian en 1895.

Examen médical

Labo

La fibroscopie bronchique nécessite au préalable une exploration de la coagulation sanguine quand il est envisagé de procéder à des biopsies (prélèvement de tissus).

Technique

Qu’il s’agisse d’un bronchofibroscope rigide ou d’un bronchofibroscope souple, le but de la manoeuvre est d’introduire une source de lumière extérieure au corps, reliée à un appareil visuel par un câble en fibre de verre, permettant ainsi d’illuminer les conduits bronchiques.

L’intérêt de la fibroscopie bronchique (fibroscopie souple) n’est plus à démontrer par rapport à la bronchoscopie rigide de moins en mois utilisée sauf pour des indications bien précises telles que l’extraction de corps étrangers et le laser bronchique.

Le bronchoscope est introduit soit par la narine soit par la bouche (moins souvent).

L’adaptation d’instruments au bronchoscope permet de pratiquer différents types d’intervention tels que des prélèvements, une aspiration, un brossage. Par exemple pour prélever des bactéries il est utilisé une brosse stérile correspondant à un minuscule écouvillon qui permet, dans certaines affections sévères, de pouvoir mettre en évidence, après ce prélèvement, les bactéries responsables. L’autre type de prélèvement qu’il est possible d’effectuer au cours de la fibroscopie bronchique s’effectue par aspiration de sécrétion qui sont piégées dans le tube. Cette technique permet de mettre en évidence parfois la présence de cellules tumorales.

La bronchoscopie, d’une durée pouvant aller d’un quart d’heure à une demi-heure, se pratique à jeun préférentiellement et sous anesthésie locale. Chez certains patients l’anesthésie générale est nécessaire essentiellement pour la fibroscopie bronchique rigide. Pour les enfants une adaptation du calibre du fibroscope est bien entendue nécessaire.

Il s’agit d’un examen le plus souvent indolore occasionnant néanmoins quelque gêne.

Traitement

Traitement

En dehors de la visualisation directe de l’intérieur de l’appareil pulmonaire la bronchoscopie permet également l’extraction de corps étranger inhalés (généralement chez l’enfant), la désobstruction à l’aide d’un laser ou par chryothérapie (utilisation du froid), le  traitement de certaines suppuration des bronches ou des poumons. Elle permet également d’accéder à la majorité des tumeurs des bronches
et , en dehors de la présence d’un corps étranger, en cas d’obstruction des bronches ou de compression (bouchon de pus, caillot sanguin), la désobstruction ou la décompression de ces structures.

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