Autogreffe

Définition

Définition

Variété de greffe caractérisée par l’utilisation d’un greffon (partie de tissu ou d’organe) emprunté au sujet lui-même.

Généralités

L’autogreffe est le contraire de l’allogreffe, qui se fait entre deux individus d’une même espèce mais génétiquement différents.

L’hétérogreffe, quant à elle, s’effectue entre deux individus d’espèces différentes (reins de porc chez un homme).

L’avantage principal de l’autogreffe est l’absence de phénomène de rejet.

Classification

Il existe différentes variétés d’autogreffe :

  • L’autogreffe de moelle osseuse : est pratiquée chez les individus atteints par une maladie sanguine ou immunitaire grave, telle qu’une leucémie, un déficit immunitaire (insuffisance de défense de l’organisme contre les agents extérieurs microbiens, etc…), une aplasie médullaire (diminution de la fabrication des éléments à l’origine des cellules sanguines).
  • Dans cette variété d’autogreffe, la moelle se prélève chez le malade pendant une phase de rémission (atténuation temporaire d’une maladie) de sa maladie. Dans un deuxième temps, après le prélèvement, la moelle est traitée de façon à éliminer les cellules malignes restantes. Elle est ensuite congelée par un procédé appelé cryoconservation. La technique de l’autogreffe de moelle osseuse consiste à injecter au patient malade la moelle osseuse saine lors d’une éventuelle poussée de sa maladie.
  • L’autogreffe osseuse se pratique généralement à partir d’un prélèvement que l’on fait dans l’os iliaque, et plus spécifiquement dans sa partie supérieure, appelée la crête iliaque. D’autres os peuvent également servir au don de tissu osseux : le cubitus (autre os de l’avant-bras) ou les côtes. Une fois le prélèvement effectué, on peut réaliser le comblement de l’os endommagé.
  • L’autogreffe de peau est une technique utilisée quand le patient présente une perte cutanée importante. Dans ce cas, il est nécessaire d’avoir recours à une greffe destinée à combler le déficit cutané. Ainsi, chez les grands brûlés, on effectue un prélèvement sur différentes parties du corps, essentiellement sur le bas-ventre, le cuir chevelu et les cuisses, en fonction de la superficie de la zone à restaurer.