Anaphylaxie, anaphylactoïde

Définition

Définition

Augmentation de la sensibilité de l’organisme à une substance étrangère (antigène) après que celle-ci y a été introduite. C’est le contraire de l’immunité (ce terme étant pris dans son sens restrictif de protection de l’organisme). Le phénomène d’anaphylaxie s’élabore sur une période s’étalant sur une vingtaine de jours en moyenne (après le premier contact de l’organisme avec l’antigène). C’est au cours d’un nouveau contact ou contact ultérieur que le sujet ainsi sensibilisé déclenchera un mécanisme anaphylactique, terme quelquefois utilisé comme synonyme d’allergie.

Généralités

L’anaphylaxie passive (en anglais : passive anaphylaxis) correspond à une hypersensibilité obtenue par un sujet ne présentant pas un terrain allergique et qui a été préalablement sensibilisé par l’intermédiaire d’une injection de sérum.Différence entre les termes anaphylactique et anaphylactoïde :

  • Le choc anaphylactique est une réaction violente de l’organisme à un produit auquel on se savait sensible.
  • Le choc anaphylactoïde est une réaction violente dès le premier contact avec un produit allergisant.
  • Historique

    Les premiers chercheurs à avoir décrit l’anaphylaxie sont Richet et Portier en 1902.

    Classification

    L’anaphylaxie passive correspond à une hypersensibilité obtenue par un sujet ne présentant pas un terrain allergique et qui a été préalablement sensibilisé par l’intermédiaire d’une injection de sérum.Différence entre les termes anaphylactique et anaphylactoïde :

  • Le choc anaphylactique est une réaction violente de l’organisme à un produit auquel on se savait sensible.
  • Le choc anaphylactoïde est une réaction violente dès le premier contact avec un produit allergisant.
  • Symptômes

    Symptômes

    AgitationAngoisseTroubles cutanés à type de prurit (démangeaisons importantes), rougeurs du visage, œdème de QuinckeUrticaire (apparition de taches cutanées en relief, semblables à des piqûres d’ortie)Troubles respiratoires à type de dyspnée (difficulté à respirer), éternuements, asthme, toux, œdème du larynx (difficulté respiratoire sévère nécessitant un traitement d’urgence), stridor (sifflements à l’inspiration : entrée de l’air dans les poumons)Troubles cardiaques et vasculaires (chute de la tension artérielle : hypotension artérielle), tachycardie (accélération du rythme cardiaque)Extrémités froides

    Physiopathologie

    La pénétration de l’antigène dans un organisme peut se faire de différentes façons :

  • Par voie orale (après ingestion)
  • Par voie respiratoire
  • Par voie percutanée (on parle d’injection préparante)
  • Cause

    Cause

    (liste non exhaustive):

  • Agitation
  • Angoisse
  • Troubles cutanés à type de prurit (démangeaisons importantes), rougeurs du visage, œdème de Quincke
  • Urticaire (apparition de taches cutanées en relief, semblables à des piqûres d’ortie)
  • Troubles respiratoires à type de dyspnée (difficulté à respirer), éternuements, asthme, toux, œdème du larynx (difficulté respiratoire sévère nécessitant un traitement d’urgence), stridor (sifflements à l’inspiration : entrée de l’air dans les poumons)
  • Troubles cardiaques et vasculaires (chute de la tension artérielle : hypotension artérielle), tachycardie (accélération du rythme cardiaque)
  • Extrémités froides
  • Traitement

    Traitement

    Le traitement d’urgence fait appel :

  • À l’injection de cortisone
  • Aux antihistaminiques (prométhazine) essentiellement en cas de prurit généralisé ou d’urticaire.
  • À l’adrénaline, surtout s’il existe une chute de la tension artérielle. L’épinéphrine est injectée par voie sous-cutanée de façon répétée selon le besoin, à raison de 0,3 à 0,5 mg toutes les 20 minutes si nécessaire. En cas d’hypotension artérielle persistante, il est nécessaire d’injecter 10 microgrammes par kg d’hémisuccinate d’hydrocortisone par perfusion intraveineuse lente (environ cinq minutes).
  • Aux techniques de réanimation si nécessaire : installation d’un cathéter intraveineux pour administrer des médicaments et des liquides, intubation endotrachéale, oxygénothérapie, anticonvulsivant si besoin.
  • Évolution

    Complications

    Etat de choc :

  • Convulsions dues à l’œdème (collection liquidienne provenant du sérum sanguin) installé dans le cerveau
  • Arrêt du cœur et de la respiration (dans les cas les plus graves, en l’absence de traitement)
  • Termes et Articles associés