Alzheimer (préservation de la relation avec le patient concerné par cette maladie et atteints de démence)

Définition

Définition

Au cours de la maladie d'Alzheimer,  il faut prendre soin de préserver la relation avec le patient.

Généralités

La maladie d'Alzheimer est une démence sénile, se caractérisant par une atrophie cérébrale (diminution du volume du cortex du cerveau) progressive, entraînant des symptômes neuropsychologiques, comme :

Symptômes

Physiopathologie

Avant tout il est nécessaire de compenser le déficit cognitif (intellectuel) afin de maintenir la communication. Les capacités d'attention, de concentration qui vont en décroissant, au cours de l'évolution de la maladie d'Alzheimer nécessitent une adaptation à la présence du patient, ainsi qu'une aide qu'il est possible d'apporter. 

Pour susciter l'attention du patient concerné, il faut appuyer sur le ton de la voix, l'expression de son visage et surtout sans gêne, se déplacer à proximité de la personne, et se mettre en contact avec le malade en lui prenant la main, ou en mettant celle-ci sur son épaule. Tout ceci se résume à faire passer son intention.  Dans la mesure du possible, il faut utiliser des mots simples, tout en faisant des phrases courtes. Le message doit être renforcé par le geste, et le regard, en montrant des objets, c'est-à-dire en restant très concret. 

Les questions doivent être posées très simplement, en favorisant les réponses simples, telles que oui ou non. Il n'est bien entendu, pas nécessaire et inutile, de demander des phrases longues. Les gestes du patient doivent être guidés. Les indications, voire les ordres, doivent être précis, donnés avec une tonalité douce, mais ferme et une seule chose à la fois.

Il est également nécessaire de décomposer la tâche à effectuer, de manière à permettre une meilleure réussite dans le résultat. Il faut permettre à la patiente, ou aux patients, atteints de maladie d'Alzheimer, de participer au choix de la vie quotidienne (vêtements, aliments, etc.). Le malade peut présenter des difficultés de plus en plus importantes pour communiquer, ceci peut entraîner l'apparition d'une agressivité de plus en plus importante dont il faut tenir compte. 

Dans la mesure du possible il est nécessaire, avec beaucoup de sérénité, courage et patience, de tenter de ramener un patient agressif à la raison avec douceur sans être soi-même agressif. Au besoin, se faire aider par une autre personne, qui prendra le relais dans un autre état d'esprit, en attendant que l'accompagnant principal retrouve son calme.

Quand le patient commence à devenir agressif, et à changer de comportement, il est nécessaire de rechercher une éventuelle douleur, souffrance, peur. Par exemple un patient atteint d'Alzheimer, a peur d'un éventuel placement, voire de la mort.