MICRONOR

Micronor est un contraceptif qui contient une hormone progestative (seule sans oestrogène associé) : la noréthindrone, destinée à prévenir la grossesse et empêcher la croissance de l’ovule rendant la glaire cervicale c’est-à-dire le mucus qui est fabriqué au niveau du col de l’utérus, plus épais.

Contre-indications
Allergie ou hypersensibilité à l’un des constituants de ce médicament.
Grossesse avérée ou grossesse soupçonnée.
Atteintes hépatiques (tumeurs bénignes ou cancéreuses, antécédents de tumeur) hépatite ou antécédents récents d’hépatite, insuffisance hépatique.
Saignements du vagin.
Cancer du sein ou de l’utérus.

Posologie
Prendre un comprimé par jour pendant 21 jours de la plaquette de 21 comprimés, puis ne plus prendre de comprimé durant sept jours.
Prendre un comprimé par jour pendant 21 jours de la plaquette contenant 28 comprimés puis prendre un comprimé «aide-mémoire» par jour durant sept jours.

Effets secondaires
Allongement ou arrêt des menstruations (saignements).
Céphalée (maux de tête).
Oedèmes périodiques
Douleurs et sensibilités (tension) des glandes mammaires.
En cas d’antécédents de jaunisse ou de démangeaisons au cours d’une grossesse il existe un risque de récidive lors de la prise de ce contraceptif.
Nausées.
Étourdissements
Prise de poids.
Croissance exagérée des poils et des cheveux.
Acné

Commentaires
Les contraceptifs, sont contre-indiqués et dangereux quand une patiente fume.
Les contraceptifs oraux (pilules) qui contiennent ou pas de la progestérone ne doivent pas être considérés comme susceptible de protéger contre les maladies sexuellement transmissibles (VIH). L’utilisation des préservatifs est conseillée dans ce cas de figures.
Il semble que le nombre de cancer du sein augmente chez les femmes prenant des contraceptifs oraux, mais aucune certitude n’existe à ce sujet.
L’irrégularité des règles est courante chez les personnes prenant des contraceptifs oraux à base progestative uniquement. Si l’interruption des règles se fait sur une longue période il est nécessaire de procéder un test de grossesse.
Le plus souvent l’ovulation redevient normale après l’arrêt de la prise de progestatifs utilisés comme contraceptifs oraux. Il en est de même de la fertilité.
L’utilisation de contraceptifs chez la femme enceinte est contre-indiquée.  Les contraceptifs semblent ne pas entraîner d’effets néfastes chez la femme enceinte.

En cas de vomissements ou de diarrhée survenant juste après la prise du comprimé sans rapport avec la prise de contraceptifs, il est nécessaire de prendre un autre comprimé.
Si les troubles durent plus de trois heures la sécurité contraceptive n’étant plus assurée, il est nécessaire d’utiliser une autre méthode de contraception pour le cycle en cours.

La contraception par progestatifs n’est pas adaptée pour les femmes présentant des kystes des ovaires ou une mastopathie (problème de sein).
Une surveillance médicale et les analyses médicales doivent être effectuées avant de prendre une contraception orale que celle-ci soit à base de progestérone ou à base de progestérone et d’œstrogènes.
Chez une personne présentant des antécédents d’affections des trompes ou de grossesse extra-utérine, la surveillance médicale est plus importante.
En cas d’arrêt des règles durant plus de deux cycles consécutifs, il est nécessaire de vérifier l’absence de grossesse avant de poursuivre la contraception.