HUMIRA

Humira fait partie de l’arsenal biothérapique. Il s’agit d’un immunosuppresseur sélectif fabriqué par les laboratoires Abbott. Humira est le nom commercial de la molécule qui est utilisée essentiellement au cours de la polyarthrite rhumatoïde, quand les autres médicaments n’ont pas donné de résultats probants (méthotrexate et autres anti TNF alpha).
L’adalimumab (principe actif de Humira) se lie au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 qui sont situés à la surface des cellules. Ce mécanisme d’action permet de ralentir la dégradation tissulaire liée à la pathologie. La prescription d’Humira a lieu tout d’abord à l’hôpital.

Les effets secondaires sont avant tout des réactions au point d’injection.
Les autres effets secondaires sont :

  • Nausées
  • Fatigue.
  • Étourdissements.
  • Hyperthermie.
  • Diarrhées.
  • Douleur thoracique.
  • Maux de tête.
  • Vertiges.
  • Douleurs abdominales.
  • Bouffées de chaleur.
  • Infections diverses (grippe, herpès, voies respiratoires, sinusites etc.).
  • Allergies (hypersensibilité retardée).
  • Éruptions cutanées.
  • Prurit (démangeaisons).
  • Transpiration (excès de sudation) ou au contraire sécheresse de la peau.
  • Retard de cicatrisation.
  • Élévation des transaminases hépatiques.

Ce médicament est contre-indiqué quand un patient fait une allergie à l’un des constituants du produit ou encore quand il présente une infection et chez l’enfant ou l’adolescent.
Ce médicament est également contre-indiqué pendant la grossesse et l’allaitement. C’est la raison pour laquelle un contraceptif est ordonné au cours du traitement et pendant les six mois qui suivent celui-ci.
Chez certains patients ont constate une diminution de l’hémoglobine et une hyperlipidémie (modification du profil lipidique à type d’élévation des corps gras dans le sang) ainsi qu’une insuffisance de fonctionnement de la pompe cardiaque.

Humira est également déconseillé chez les patients présentant une affection concernant la myéline et se caractérisant par une démyélinisation (dégénérescence de la gaine graisseuse protégeant certains nerfs), une sclérose en plaque ou une névrite optique.
L’adalimumab ne doit pas être associé aux autres anti TNF alpha et avec l’anakinra.