ACEBUTOLOL RPG 200 mg

ACÉBUTOLOL RPG 200 mgAcébutolol en comprimés sécables de 200 mgAction
Bêtabloquant.
De façon générale, les bêtabloquants sont utilisés pour diminuer la pression artérielle, réduire les troubles du rythme cardiaque, ralentir le c?ur et donc faire des économies sur son fonctionnement. Pour toutes ces raisons, ils sont également utilisés dans l’insuffisance coronarienne.
Le bêtabloquant est une substance qui possède la capacité de se fixer sur des récepteurs que l’on appelle bêta-récepteurs ou récepteurs adrénergiques (voir ci-après).
Les bêtabloquants peuvent avoir des effets secondaires sur l’arbre pulmonaire, comme la bronchoconstriction (asthme). Ils sont donc contre-indiqués chez l’asthmatique.Il existe une interaction entre les bêtabloquants, le système sympathique et donc la régulation de la glycémie (qui est perturbée, aboutissant à des hypoglycémies).Cette molécule tend à devenir de plus en plus cardiosélective (action exclusive sur les bêta, récepteurs prédominant dans le c?ur).
On distingue également les bêtabloquants par leur activité sympathicomimétique intrinsèque (ASI) ou non. La présence d’une activité sympathicomimétique intrinsèque est à l’origine d’une bradycardie inférieure moindre au repos, de moins d’effets bronchoconstricteurs ou vasoconstricteurs et de moins de perturbations métaboliques. Cette variété de bêtabloquants est inefficace pour traiter les migraines.
Parmi les bêtabloquants, l’Acébutolol est un inhibiteur entrant en compétition avec les catécholamines au niveau des récepteurs bêta adrénergiques et tout particulièrement ceux du c?ur, des vaisseaux et des poumons.
L’Acébutolol fait partie des bêtabloquants cardiosélectifs qui doivent théoriquement avoir une action sur les récepteurs bêta 1 cardiaques. Il possède d’autre part une activité sympathicomimétique intrinsèque légère susceptible de réduire l’importance de la bradycardie.
L’Acébutolol possède également, comme l’ensemble des bêtabloquants, un effet antiarythmique, un effet antiangoreux et un effet antihypertenseur.

Indications
· Angor
· Tachyarythmie

La forme injectable est utilisée en urgence, sous surveillance électrocardiographique, pour traiter différents types de tachycardie et tout particulièrement la tachycardie jonctionnelle, le flutter, la fibrillation auriculaire ainsi que certains cas d’extrasystoles ventriculaires.

Contre-indications
· Angor de Prinzmetal pur
· Asthme
· Bloc auriculo-ventriculaire de haut degré non appareillé
· Bradycardie importante (rythme cardiaque inférieur à 40 battements par minute)
· Grossesse et allaitement (des bêtabloquants peuvent être prescrits si nécessaire après consensus médical). Il n’existe pas, semble-t-il, d’effet tératogène connu. Surveiller néanmoins le nouveau-né les cinq premiers jours : glycémie, fréquence et état respiratoire ainsi que fréquence cardiaque
· Hypotension artérielle orthostatique
· Insuffisance cardiaque non compensée
· Maladie du sinus y compris bloc sino-auriculaire
· Phéochromocytome non traité
· Syndrome de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères

Effets indésirables
· Asthénie au début du traitement
· Asthme
· Bloc auriculo-ventriculaire
· Bradycardie sévère
· Cauchemars et insomnies
· Dermatoses
· Diarrhées
· Gastralgies
· Hypoglycémie
· Hypotension artérielle
· Hypotension orthostatique
· Insuffisance cardiaque
· Nausées
· Paresthésie des extrémités
· Syndrome de Raynaud
· Vomissements

L’intoxication aiguë est responsable d’une baisse de la pression artérielle et d’un ralentissement de la fréquence cardiaque et de la conduction électrique entre l’oreillette et le ventricule.

Posologie
· Angor et tachyarythmie : 400 à 800 mg par jour en trois prises par jour de préférence.
· Infarctus : 200 mg le matin et le soir à débuter à partir du troisième jour.
· Hypertension artérielle : 400 mg par jour en une prise le matin ou 200 mg matin et soir

Précautions d’emploi et utilisation
Ne jamais interrompre le traitement, tout particulièrement quand il existe une angine de poitrine, car il existe un risque d’infarctus du myocarde, de graves troubles du rythme et de mort subite.
La posologie doit être réduite en cas d’insuffisance rénale.
La surveillance du traitement doit rechercher la survenue de signes d’insuffisance cardiaque, surtout quand il y a des antécédents de ce type, et tout particulièrement chez les personnes âgées
Chez le sujet diabétique : les signes annonçant une hypoglycémie, comme des palpitations et des sueurs, peuvent être masqués. Il est préférable d’utiliser un bêtabloquant cardiosélectif et de renforcer les contrôles glycémiques au début du traitement.
L’utilisation des bêtabloquants doit se faire avec prudence quand il existe un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Précaution également en cas de phéochromocytome : associer toujours un alpha bloquant pour éviter une crise hypertensive.
Précautions en présence d’une bronchopathie chronique obstructive et en cas d’antécédents de bronchospasme
Les patients souffrant d’un syndrome de Raynaud devront prendre des bêtabloquants seulement après consensus médical.
Molécule à utiliser avec prudence quand il existe des antécédents de choc anaphylactique.
En présence d’une insuffisance rénale ou hépatique, il est préférable de privilégier un bêtabloquant qui ne soit pas éliminé par l’organe insuffisant, ou de réduire la posologie.
En cas d’anesthésie générale, il est préconisé d’arrêter le traitement 48 heures avant ou de prévoir une prémédication d’atropine si nécessaire.

Interactions médicamenteuses
· Amiodarone
· Anesthésiques halogènes volatils
· Antiacides
· Antidépresseurs tricycliques
· Antidiabétiques
· Anti-inflammatoires non stéroïdiens
· Bépridil
· Cimétidine
· Corticoïdes
· Diltiazem
· Disopyramide
· Floctafénine
· Lidocaïne
· Liorésat
· Méfloquine
· Neuroleptiques
· Nifedipine
· Produits de contraste iodés
· Quinidiniques
· Sultopride
· Tacrine (risque de bradycardie excessive)
· Vérapamil