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La consommation de tabac est très dangereuse pour la santé et l’inhalation de fumée de manière indirecte, ou tabagisme passif, l’est aussi : nous le savons depuis longtemps.
Mais les dangers du tabagisme ne s'arrêtent pas là : selon une étude récente, le simple fait d’être en contact avec un objet exposé à la fumée de tabac affecterait notre santé.
Explications.
L’étude en question, publiée dans la revue Scientific Reports, met en avant des modifications notables chez des souris cobayes.
Une exposition indirecte (« third-hand smoke » en anglais), c’est-à-dire le fait d’être en contact avec les résidus laissés par la fumée du tabac sur n’importe quel objet (mur, meuble, rideaux, poignée de porte, etc…), subie par des souriceaux pendant seulement 3 semaines, a entraîné une modification de leur poids. Celui-ci était plus faible que celui de souriceaux qui n'avaient pas été exposés à ces résidus.
Les chercheurs de l’université de Berkeley ont également noté des réactions allergiques et inflammatoires chez les souriceaux et les souris adultes exposés. Ces réactions ont entraîné des modifications de la composition sanguine des animaux.
Il est important de noter que, si l’effet sur le poids n'a été que temporaire, l’augmentation des globules blancs a « subsisté pendant 14 semaines après la fin de l’exposition chez les nouveaux-nés et deux semaines après l’exposition chez les adultes » explique Jian-Hua Mao, l’un des auteurs de l’étude.
Selon Antoine Snijders, un autre auteur de l’étude, « l’exposition indirecte est un facteur de risque sanitaire sous-estimé ». D’autre recherches, cette fois-ci sur l’Homme, sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse et mettre en place des mesures préventives.
Crédit photo : Geralt – Pixabay
