La pollution de l’air aggrave les allergies

© La pollution de l'air aggrave les allergies

L'arrivée du printemps rime depuis toujours avec allergie au pollen.
Mais une étude révèle que la pollution atmosphérique aggrave et multiplie les réactions allergiques.

Une étude de l'Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) publiée le 20 mars 2014 alerte sur l'impact de l'élévation des températures et de la présence de polluants chimiques dans l'atmosphère sur les réactions allergiques.

Selon ce rapport, “des études expérimentales montrent également que l’élévation des températures atmosphériques et de la concentration en CO2 rend certains pollens plus allergisants

Pourquoi les polluants atmosphériques aggravent-ils les réactions allergiques ?

1) parce qu'ils provoquent un réchauffement climatique qui influence la production de pollen : la pollinisation se fait de plus en plus tôt, et dure en moyenne 15 jours de plus que la normale. Des études prouvent que la quantité d'allergènes de certains végétaux augmente avec la température.

2) parce qu'il irritent les muqueuses oculaires et nasales et abaissent le seuil de réactivité allergique : les muqueuses sont agressées, elles deviennent plus perméables et réagissent à de faibles concentrations de pollen

2) parce qu'ils déforment et brisent les grains de pollen, qui libérent alors des particules beaucoup plus petites qui pénètrent plus profondément dans le système respiratoire.

Parmi ses recommandations, l'Anses conseille aux communes de diversifier les végétaux d'ornement pour diminuer les concentrations locales de pollen.

Source :
Anses : "État des connaissances sur l’impact sanitaire lié à l’exposition de la population générale aux pollens présents dans l’air ambiant"

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