DMLA : diagnostiquer plus tôt pour mieux traiter

© DMLA : diagnostiquer plus tôt pour mieux traiter

Une nouvelle technique permet de diagnostiquer la DMLA plus tôt, et donc de diminuer les risques de perte partielle ou totale de la vue.

DMLA : 4 lettres, acronyme de Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge, et synonyme de risque de perte de la vision centrale.
La macula est la zone centrale de la rétine, celle qui reçoit les influx lumineux et les transforme en signaux transmis au cerveau. C'est grâce à elle que nous sommes capables de reconnaître un visage ou de lire.

Au fil des ans, les neurones situés dans cette zone (appelés photorécepteurs, c'est-à-dire "qui reçoivent la lumière"), se dégradent, et des  débris s'accumulent au niveau de la macula. Au-delà d'un certain seuil, la maladie se déclenche.

Le facteur principal de DMLA est l'âge : 25% des personnes âgées de + de 75 ans en sont atteints.
Outre l'âge, certains comportements (comme une forte exposition à la lumière, ou le tabagisme) peuvent favoriser la survenue de DMLA.
Enfin, plusieurs facteurs génétiques ont été identifiés.

La DMLA peut revêtir 2 formes : la forme précoce, au cours de laquelle des débris s'accumulent sous la rétine, et la forme humide qui consiste en la prolifération de  vaisseaux anormaux (avec en plus un risque d'hémorragie ou d'oedème).

Les symptômes qui permettent de diagnostiquer la DMLA sont généralement une baisse de la vision ou la déformation des images (les lignes droites sont "ondulées").

Plus la prise en charge du patient est précoce, plus grandes sont les chances de ralentir l'évolution de la maladie.
En effet, la perte de vision centrale est irréversible quand la totalité des photorécepteurs est détruite.
Jusqu'à présent, les examens pratiqués pour poser le diagnostic sont le fond d'oeil, complété en cas de signe suspect par un OCT (tomographie par cohérence optique).

Désormais, un nouvel appareil permet de détecter plus tôt les premiers signes de DMLA.
Issu de la recherche en astronomie, il permet de "déceler les anomalies des structures de l'oeil au niveau cellulaire" (Pr José-Alain Sahel – Chef de service d’ophtalmologie à l’hôpital des Quinze-Vingts et à la fondation Rothschild. Directeur de l’Institut de la vision).

Des équipes de chercheurs continuent à mener des études sur cet appareil (en France, au Japon, aux États-Unis), mais quelques centres hospitaliers en sont d'ores et déjà équipés

  • l'Hôpital de Lariboisière à Paris
  • l'Hôpital des Quinze-Vingts à Paris
  • le CHU de Besançon
  • le CHU de Grenoble
  • ​le CHU de Montpellier

Crédit photo : Amd Screening – Image Point Fr – Shutterstock.com

Pour en savoir plus, consultez le site www.dmla.info.fr